20.4.15. Visite le matin du centre historique de Valence.
Déambuler le nez en l’air à la recherche des monuments qui parsèment la ville.
Traverser un parc qui parcourt ainsi l’agglomération comme la Seine le fait à
Paris, et dont nous découvrirons qu’il s’agit du lit du fleuve Turia asséché
délibérément après des inondations.
Vieux ponts semblant avoir traversé des siècles d’histoire dont
les piles désormais plongent dans la terre sèche, emprunter des rues, des
« carrers » ou des « calle » qui rappellent étrangement le
vieux Perpignan. Passer d’une église à une autre, croiser des boutiques
religieuses à tout angle de rue.
Dans la basilique « Notre-Dame des pauvres martyrs »
sur la Plaza dela Virgen, petite malgré son aspect extérieur imposant, la messe
est célébrée devant une assemblée fournie bien qu’étant un jour de semaine. La
statue de la Vierge est toute habillée, revêtue d’une superbe cape d’or.
Découverte de la Plaza dela Reina, recouverte d’un incroyable
parterre de géraniums, du rouge classique au blanc en passant par d’agréables
roses. Remonter vers les parcs en découvrant des arbres au tronc monumental,
comme constitué d’une multitude de racines surgies de terre pour jaillir vers
le ciel en une folle danse torsadée. Il faudra faire quelques recherches pour
en découvrir la variété car autant des écriteaux expliquent volontiers les
espèces, celle-ci n’en était guère pourvue, à Valence comme ailleurs. Il s’agit
d’une sorte de fichus, ce qui ne lasse d'étonner quand dans nos régions ils sont plus
faméliques.
L’après-midi est consacré à la découverte de la façade maritime de Valence, cap vers la plage vide en ce jour ouvré pour les habitants, promesse d’été dans un air chaud que ventile une brise marine plus calme que le vent de la veille. Le sable est doux sous les pieds, premier contact avec cet élément depuis bien des mois. Après une valse des chaussures, un premier bain de pieds, juste ce qu’il faut pour admettre que la mer n’a pas encore pris ses quartiers d’été, se faire surprendre par quelques vagues plus hardies bien décidées à venir me lécher les genoux qui s’en seraient volontiers dispensés. Mais cette fraicheur évoque tant de plaisir que je ne peux bouder ce petit bonheur d’un instant !
Retour vers l’appartement en longeant le port, ancienne base de
l’América’s Cup, puis les bâtiment surréalistes du grand Centre Océanographique
dont il est difficile de décrire la forme ni même d’évoquer à quel animal
disparu ils peuvent faire penser. Mais il nous aurait fallu nous y arrêter plus
longuement à proximité pour me livrer à cet essai.
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