lundi 11 mai 2015

Le voyage d'Espagne - Grenade et Mavilna

23.4.15. Tous les deux jours recommencer, ranger un appartement et remettre les bagages dans le coffre. A peine le temps de s’habituer, de s’approprier les lieux qu’il faut déjà se mettre en route vers l’étape suivante. Mais la récompense est à la hauteur de l’effort car tous les deux jours découvrir une nouvelle ville, une région, s’approprier un autre appartement.

Je goûte aux plaisirs du café du matin sur une terrasse que je m’apprête à quitter non pas tant comme si ce café serait le dernier mais comme la promesse d’un jour nouveau au cœur d’un voyage qui continue sa poursuite du sud.
Surprenants bruits de la nature environnante, faits de roucoulements, pépiements, caquètements, grincements, de toutes espèces qui nous entourent et qui à l’unisson chantent au soleil levant.


Arrivée à Mavilna. La journée a été éprouvante après un trajet plus long que prévu et un détour somme toute décevant par Grenade. Faute d’avoir été préparée, notre visite s’est limitée à tourner presque en rond à partir des arènes, quelque avenue au parterre central piétonnier mais insuffisamment ombragé pour l’apprécier en ces heures chaudes, un joli parc puis une porte mauresque imposante et qui fièrement raconte tout ce qu’elle a traversé d’Histoire. Notre tentative pour aller à l’Alhambra sera un désastre à se perdre dans les ruelles pour tenter d’en trouver la route avant de s’entendre dire une fois sur place que sans réservation seules les visites nocturnes sont possibles. Je pourrais presque entendre le gémissement de déception de mon carnet qui restera fermé…














Finalement ce que nous retiendrons de Grenade dont nous n’avons en réalité rien vu sera l’impressionnante Sierra Nevada qui surplombe cette cuvette enclavée de sa masse eneigée, curieux contraste quand en bas il fait plus de 20° ! Cette plaine dont j’apprends en lisant Chateaubriand au retour qu’il s’agit de la Vega. Peut-être aussi ce déjeuner de Tapas compris dans le prix des boissons, d’une taille telle que nous n’avons pas eu besoin de commander à déjeuner, déjeuner que le serveur n’avait même pas voulu prendre en commande en baragouinant si vite que nous n’avons rien compris de ces réflexions, espérant qu’il ait tenté de nous dire qu’après cet apéritif le repas était de trop.





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