23.4.15. Tous les deux jours recommencer, ranger un appartement
et remettre les bagages dans le coffre. A peine le temps de s’habituer, de
s’approprier les lieux qu’il faut déjà se mettre en route vers l’étape
suivante. Mais la récompense est à la hauteur de l’effort car tous les deux
jours découvrir une nouvelle ville, une région, s’approprier un autre
appartement.
Je goûte aux plaisirs du café du matin sur une terrasse que je
m’apprête à quitter non pas tant comme si ce café serait le dernier mais comme
la promesse d’un jour nouveau au cœur d’un voyage qui continue sa poursuite du
sud.
Surprenants bruits de la nature environnante, faits de
roucoulements, pépiements, caquètements, grincements, de toutes espèces qui
nous entourent et qui à l’unisson chantent au soleil levant.
Arrivée à Mavilna. La journée a été éprouvante après un trajet
plus long que prévu et un détour somme toute décevant par Grenade. Faute
d’avoir été préparée, notre visite s’est limitée à tourner presque en rond à
partir des arènes, quelque avenue au parterre
central piétonnier mais insuffisamment ombragé pour l’apprécier en ces heures
chaudes, un joli parc puis une porte mauresque imposante et qui fièrement raconte tout ce
qu’elle a traversé d’Histoire. Notre tentative pour aller à l’Alhambra sera un
désastre à se perdre dans les ruelles pour tenter d’en trouver la route avant
de s’entendre dire une fois sur place que sans réservation seules les visites
nocturnes sont possibles. Je pourrais presque entendre le gémissement de
déception de mon carnet qui restera fermé…
Finalement ce que nous retiendrons de Grenade dont nous n’avons en réalité rien vu sera l’impressionnante Sierra Nevada qui surplombe cette cuvette enclavée de sa masse eneigée, curieux contraste quand en bas il fait plus de 20° ! Cette plaine dont j’apprends en lisant Chateaubriand au retour qu’il s’agit de la Vega. Peut-être aussi ce déjeuner de Tapas compris dans le prix des boissons, d’une taille telle que nous n’avons pas eu besoin de commander à déjeuner, déjeuner que le serveur n’avait même pas voulu prendre en commande en baragouinant si vite que nous n’avons rien compris de ces réflexions, espérant qu’il ait tenté de nous dire qu’après cet apéritif le repas était de trop.
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