19.4.15. Franchissons la frontière, en route toujours plus vers
le sud, pour entamer la véritable partie du road-trip au travers de l’Espagne.
A la vitesse à laquelle la route est limitée, le trajet monotone
paraît surtout soporifique. Mais il faut attendre pour déjeuner sinon les
restaurants n’ouvriront pas encore…
Prenons ici un chemin de traverse pour gagner la côte toute
proche. Un petit port charmant, vite dépassé pour ne pas se perdre dans les
sirènes du luxe facile, et poursuivant la route par la côte trouver le long
d’une plage un petit établissement isolé qui accueille déjà ses clients – après
avoir confondu au préalable un vivier avec un restaurant de fruits de mer,
délai d’adaptation linguistique oblige…
Première confrontation donc avec la barrière de la langue mais
l’accueil chaleureux supplante l’obstacle. Par gestes et étonnamment pour un
Espagnol en parlant lentement, il est facile de se faire comprendre jusqu’à
voir arriver quelques anneaux de calamars, une paëlla.
Face à une mer que l’on découvre turquoise, presque irréelle sauf
à penser aux Antilles ou encore aux îles de Glénan, les vacances commencent en
douceur.
Puis la route à nouveau pour entrer dans Valence, découvrir une
nouvelle ville. Passée la surprise qu’une telle entrée provoque toujours,
allons à la découverte en commençant par un parc à proximité de l’appartement.
Le Jardines des Real propose entre autres trésors d’étranges arbres au tronc
difforme comme un ventre trop gonflé, couvert d’épines que les jardiniers
doivent tailler en partie basse pour éviter les accidents. Les Espagnols les
appellent des « arbres bouteille » en raison de leur forme.
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