dimanche 20 janvier 2019

Majorque en hiver

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Plage de Formentor
Chaque voyage présente une saveur qui lui est propre ; de vacances ou d'affaires, simple transit ou découverte d'un nouveau lieu. Le voyage peut être juste le trajet que l'on fait pour rallier un point, ou un tout dans lequel le trajet s'intègre en n'étant pas qu'un moyen.
Chaque voyage apporte son lot d'émerveillement, de bonheur de la découverte, de surprise ; chaque voyage est attendu, voire espéré, différemment selon son contexte.

©Axel Pivet

Fin décembre 2018. L'année a été longue, pleine de joies, de difficultés, d'obstacles à franchir comme de défis à relever. Le corps demande grâce, malmené par un rythme soutenu et attaqué violemment par un hiver qui joue de l'oscillation entre douceur et froidure soudaine. Tous les virus ordinaires semblent s'être donnés rendez-vous en colloque général, se lever le matin devient compliqué quand chaque nuit est un sabbat de fièvres.
Alors il est une solution, l'encre à peine séchée au bas d'un contrat de cession d'un groupe de sociétés, dès 4 heures du matin se jeter dans une voiture et prendre la direction, en famille, de l'aéroport d'Orly pour rejoindre, au terme de moins de 2 heures de vol, l'île espagnole de Majorque au creux de la Méditerranée.

©Axel Pivet - Aéroport d'Orly - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4

Quand on arrive dans un pays ou une région que l'on ne connait pas, la première vue est importante. Ainsi la force de la découverte de Venise en contournant l'extrémité d'un canal, restera le souvenir le plus fort de ce voyage. A Majorque, la première vue sera celle de la baie de Palma depuis la grande plage ; la mer est là comme à perte de vue, la terre lance des promesse de senteurs insulaires, les palmiers créent un cadre qui projette hors du temps.

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
L'autre découverte importante, surtout quand le séjour dure une semaine, est celle de l'hôtel, qui peut apporter autant de joie que de déception. Mais quand l'hébergement s'avère une fenêtre sur le paradis et un cadre protégé, la semaine s'annonce sous de doux auspices.

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Baie de Palma

La mer parait si calme, comme si les fureurs de la Méditerranée n'étaient qu'un mythe par ici. Elle a des couleurs comme si les Antilles apparaissaient par transparence au fond de l'eau. La mer toujours attirante est une douce respiration, agit sous mes yeux dans une danse hypnotique et aiguise mes appétits de dessin. Oui le séjour s'annonce bien.
©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Le premier matin participe à l'émerveillement du voyage, plus évidemment pour une arrivée nocturne qui masque tout et diffère jusqu'au réveil la découverte du lieu. Peu importe si la découverte s'est faite la veille, le premier matin du séjour reste le premier matin du monde, une fois le rideau tiré. Si la mer est là, miroir du jour qui se lève, si les palmiers agitent leurs palmes en un geste de bienvenue, le séjour démarre vraiment bien.

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Magaluf
On peut voyager avide de tout voir, pressé par un emploi du temps dans lequel tout doit tenir, avec un programme qui ne laisse pas de place à l'improvisation. On peut aussi décider de prendre son temps, de se laisser gorger par un rayon de soleil parce qu'il est là, de ne faire que ce que l'inspiration suggérera. Commençons par un rythme indolent qui change de la trépidation ordinaire. 

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Magaluf - Hôtel Calvia Beach the Plaza
Il y a tant à voir, tant à découvrir qu'une simple vue entre deux maisons devient un ravissement. Que dire alors quand une petite baie, une crique, se dévoile subitement au détour d'une route. Parfois inaccessible et d'autant plus désirable. C'est une basse saison, la majorité des magasins et restaurants ou toute activité à finalité touristique, est fermée, la foule se fait rare. L"idéal pour profiter de l'île comme si le tourisme n'existait pas.

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Saint Elme
Dans ce milieu peu fréquenté, chaque table qui vous accueille vous offre son meilleur sourire, puisqu'il n'y a que peu d'autres visiteurs. Chaque majorquin peut montrer son vrai visage, soigner ses plats sans avoir à abattre la besogne de la haute saison estivale.

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Andraxt

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Camp de Mar
Jusqu'au soir l'île présente des visages différents, mélange de relief et de plaine que baigne, partout visible ou perceptible, la mer, toujours la mer.

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Palmanova - Baie de Palma

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Restaurant Cappuccino

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Restaurant Urban Food - Magaluf
Déjà les jours qui passent apportent le réconfort dont le corps avait besoin. Une île, quelle qu'elle soit, c'est une ambiance à l'écoute de laquelle il faut se placer. Majorque parle de douceur alors que nous sommes au "bout de l'an", fait danser sa flore qu'un breton n'imagine pouvoir croiser qu'en plein été. Déjà l'île se fait soignante.
©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Les Grottes du Dragon - Porto Cristo
Où que porte le regard, tout est inspirant pour l'oeil. En peignant plus d'une fois j'ai eu le sentiment de forcer dans les couleurs, d'exagérer ; j'ai beau savoir que les pigments d'aquarelle pâlissent en séchant, je reste persuadé que personne n'acceptera mes croquis pour sincères et pourtant... Pourtant oui la mer a des accents de turquoise, oui certaines plantes sont d'émeraude, oui le céruléum correspond à cette nuance au creux d'une vague. Tout donne envie de peindre sans craindre la répétition tant les criques ont leur aspect propre, tant les montagnes ont de facettes subtiles, tant les palmiers ont des variétés spécifiques.

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Porto Cristo
Le voyage c'est aussi la découverte de traditions. Le nouvel an en offre de belles en Espagne et nous pourrons partager celle des "uvas doce", les douze raisins qu'il convient d'avaler, un à chaque coup de l'horloge qui égrène minuit. Pour se mettre au diapason, au sommet de l'hôtel qui fait brûler tout ce qui se trouve comme braseros, des écrans sont connectés sur la transmission depuis Madrid et c'est la bouche pleine de raisins juteux et sucrés que se poussent les cris d'accueil de la nouvelle année. Pas d'air du type "ce n'est qu'un au-revoir", la machine à voyager dans le temps n'ayant pas encore été inventée, mais tournés vers l'avenir qu'une débauche de feux d'artifices vient éclairer.
Tout autour de la baie qui brille déjà de mille feux des couleurs viennent éclater dans le ciel. D'autres aussi autour de l'hôtel, avec plus ou moins de succès.

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Nouvel an - Magaluf

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Magaluf
En Bretagne il est de tradition d'affronter le froid d'un bain du 31 décembre ou du 1er janvier ; à Majorque nous avons adapté la tradition aux circonstances de lieux pour plonger dans une piscine chauffée sur le toit de l'hôtel, 5 étages au-dessus de la rue. Au-dessus oui, car la piscine est un pont vitré qui passe au-dessus de la place en contrebas. Peu importe que ce ne soit pas la mer, se baigner un 1er janvier reste un moment fort. C'est ça aussi la magie d'un voyage.

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Cap Falco

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Portals Vells

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Magaluf

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Palma

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Palma

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Formentor
©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Formentor

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Magaluf - Hôtel Calvia Beach the Plaza
Qu'il est bon aussi de se mettre dans les pas d'illustres prédécesseurs en voyage... D'autres avant nous sont venus sur l'île, poussés par la maladie plus ou moins grave, chercher en ces lieux un climat tempéré qui conviendra mieux à des corps affaiblis. Frédéric Chopin et George Sand, il y a exactement 170 ans, étaient là dans cette même recherche d'un lieu où passer l'hiver au loin des rigueurs douloureuses qu'il entraine. Même si leur séjour ne fut pas toujours idéal, même si George Sand gardera des aigreurs contre l'île et ses habitants, ils étaient là où mes pas me porte désormais.
Nous aussi sommes là en quête d'un lieu pour nous ressourcer, nous débarrasser des miasmes.
Le voyage semble un éternel recommencement.

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Valldemossa

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Valldemossa
Le voyage ce sont aussi des rencontres. Des serveurs ou patrons de restaurants, des gens capables de vous parler de leur île, de leurs passions. L'hiver ne permet pas de rencontrer grand monde, les artisans ont disparu, les pêcheurs s'occupent de leurs affaires, alors on profite de ceux qui sont restés.
Ils ont à coeur de vous faire aimer l'île, de vous aider à passer du bon temps.
Le voyage, ce sont des sourires que l'on engrange comme autant de richesses.

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Port Soller
Restaurant Tast - Magaluf

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Magaluf
Mais quand déjà la semaine a égrainé ses sept jours et que sonne l'heure du retour, point de nostalgie. Il n'y a qu'un seul voyage qui ne fasse pas revenir à son point de départ et son heure n'a pas encore sonné. Alors puisqu'il faut rentrer, l'oeil doit agir comme une éponge sur de l'eau, comme le papier sous le pinceau d'aquarelle ; il se doit d'absorber tout ce qu'il peut d'image, de couleurs, de saveurs aussi.
Le pinceau court sur le papier, lui aussi veut en garder autant que faire se peut. Alors il suffira 'ouvrir le carnet, d'en feuilleter les pages pour qu'aussitôt tout revienne, le bruit du vent dans les palmes, la respiration de la mer, le chant des goélands.
Quand l'heure arrive de ranger ses affaires, la besace est plus lourde de toutes ces merveilles. C'est le voyage.

©Axel Pivet - Majorque - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Magaluf

©Axel Pivet - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Air France

©Axel Pivet - Aquarelle réalisée in situ sur carnet A4
Air France
- FIN -
©Axel Pivet - 2019

mardi 15 janvier 2019

Berlin, photos du voyage


©Axel Pivet - Berliner Mall, hall central

Une fois n'est pas coutume sur ce blog plutôt consacré à des carnets de croquis, je partage aujourd'hui des photos prises lors d'un voyage à Berlin, voyage découverte en ce qui me concerne dans une ville dynamique et attractive.

©Axel Pivet - Plan de Berlin

©Axel Pivet

Le Mövenpick Hotel

L'hôtel Mövenpick est situé près de Anhalter Bahnhof, juste à la sortie d'une station de métro, en face du musée du bunker de Berlin où les amateurs d'histoire pourront aller voir la reproduction du bunker final de Hitler.
La façade sur rue de l'hôtel est peinte en rose, détail pratique pour le repérer sans se tromper.

©Axel Pivet - Salle à manger du Mövenpick
©Axel Pivet - Couloirs du Mövenpick
L'hôtel enserre une cour qui a été couverte par une verrière amovible pour en faire une salle à manger. L'escalier monumental tourne autour d'un lustre pour le moins surprenant qui crée une lumière chaude.

©Axel Pivet - Mövenpick Hotel Berlin
©Axel Pivet - Mövenpick Hotel Berlin

En matière de petit-déjeuner, les allemands savent recevoir. C'est la première fois que je peux me servir du miel directement sur un rayon de ruche et on comprend alors l'utilité du racloir à miel en forme de vis. Le buffet est généreusement garni, celui qui ne sait se contrôler pourra prendre quelques kilos rapidement.

©Axel Pivet - Mövenpick
©Axel Pivet - Mövenpick Berlin
©Axel Pivet - Mövenpick Berlin
Une vaste chambre sous les toits avec une belle hauteur sous plafond, séparée de la salle de bain par un mur de briques de verre ; un bureau idéal pour finaliser les croquis que je n'ai pu entièrement peindre sur place.

©Axel Pivet - Mövenpick Hotel Berlin
©Axel Pivet - Mövenpick Berlin


©Axel Pivet - Mövenpick Berlin

Check Point Charlie

Premier jour, la visite commence par Check Point Charlie, avec l'envie de voir ces sites qui ont nourri mes cours d'Histoire quand j'étais collégien. Bien sûr l'original a été détruit après 1989 mais une guérite similaire a été réimplantée, entre deux enseignes commerciales bien américaines. Il faut payer pour se faire prendre en photo avec des acteurs en uniformes de l'époque.
©Axel Pivet - Check Point Charlie Berlin

Les panneaux d'avertissement "vous quittez le secteur américain" sont encore là, un peu glaçants si on pense à ce qu'ils signifiaient alors.
Berlin est une ville aujourd'hui libre, ouverte, que l'on parcourt comme toute autre ville, mais qu'on ne peut arpenter sans penser qu'il y a à peine 30 ans des gens mourraient dans l'espoir de passer à l'Ouest. 

©Axel Pivet - Check Point Charlie Berlin
©Axel Pivet - Check Point Charlie Berlin





Unter-Den-Lienden

Unter Den Linden est surnommée les Champs Elysées de Berlin, mais en bien plus arboré ! A proximité de la porte de Brandebourg sont établies toutes les grandes ambassades qui avant étaient en secteur Ouest. Celle de la Fédération de Russie est naturellement restée dans celle du secteur Est, d'architecture bien soviétique qu'on ne peut regarder sans être impressionné, exactement ce que voulaient les architectes de l'époque.

©Axel Pivet - Berlin - Brandenburger Tor
©Axel Pivet - Berlin - Ambassade de Russie
©Axel Pivet - Berlin - Unter den Linden


Alexander Platz

Alexander Pltaz est connue pour être un grand centre de shopping mais il est plus intéressant de monter à la tour de la télévision, à 203 m de hauteur pour avoir une vue panoramique à couper le souffle. On y voit Unter den Linden sur toute sa longueur, depuis le Berliner Dom jusqu'au jardin Tiergarten. De là haut on voit combien Berlin est une ville verte et aérée. Les immeubles ne sont pas si hauts que ça, les rues sont larges.

©Axel Pivet - Berlin - Fernsehturm

©Axel Pivet - Berlin
©Axel Pivet - Berlin


©Axel Pivet - Berlin Trabant

©Axel Pivet - Berlin

Les bords de la Spree

©Axel Pivet - Berlin
En déjeunant aux bords de la Spree, le fleuve qui ondule dans Berlin, nous découvrons le hall central de l'hôtel dont nous occupions la terrasse : au-dessus du bar, la colonne d'ascenseur est entourée d'un aquarium gigantesque montant jusqu'au plafond. Nous avons bien essayé de l'emprunter mais pour cela il faut passer par un guichet qui filtre les occupants de l'hôtel...

©Axel Pivet - Berlin


©Axel Pivet - Berlin
©Axel Pivet - Berlin
En prenant le bateau touriste qui fait la promenade sur la Spree, Berlin se découvre sous un tout autre jour. Les abords du fleuve sont étonnamment verts et l'architecture soignée.
Ainsi peut-on longer le théâtre de Bertolt Brecht, le Berliner Ensemble.

©Axel Pivet - Berlin
Je recommande la promenade en bateau sur la Spree qui permet de circuler dans Berlin en remontant au travers de zones particulièrement vertes de la capitale. Le point depuis l'eau est toujours surprenant, quelle que soit la ville, mais à Berlin il fait toucher du doigt le remarquable développement de cette ville depuis la réunification. Le passage le long du quartier des ministères est à ce titre symptomatique, tout y étant récent. On aime ou pas l'architecture moderne de ce quartier, pour ma part je lui ai trouvé un style élégant et fonctionnel en accord avec ce que doit être l'efficacité des fonctions qui s'y exercent, loin de l'or des palais anciens que nous connaissons.

On apprécie dans le bateau le parapluie qui sert d'ombrelle par forte chaleur, ainsi que le bar qui ne se contente pas de vous donner une canette avec une paille, mais vous sert dans un vrai verre pour un prix équivalent à celui pratiqué à terre. Le touriste n'est pas qu'une vache à lait que l'on pressure en le méprisant.

©Axel Pivet - Berlin - Berliner Ensemble
©Axel Pivet - Berlin - Museum Insel
L'accueil des visiteurs est d'ailleurs une vraie marque en Allemagne. L'anglais y est parlé couramment sans accent, les cartes sont traduites ; on sent que Berlin est une ville internationale et Paris souffre vraiment de la comparaison. Il y a vraiment du plaisir à aller à Berlin et avec 1 h 30 d'avion c'est une destination facile à atteindre.

©Axel Pivet - Berlin Museum Insel
Pour voir les collections égyptiennes du Musée de Berlin, vous pouvez consulter cet article spécifique.


©Axel Pivet - Berlin

Berlin iconique

Un peu partout on peut croiser l'incontournable statue de l'Ours de Berlin. Même si en allemand un ours se dit "ein Bär" (qui se prince "berr"), le nom Berlin ne vient absolument pas de cet animal, qui figure quand même sur son blason depuis le Moyen-Age.
Pendant la période du mur, l'ours était à l'Ouest un symbole de vaillance et de résistance. Aujourd'hui il a une allure bien plus bonhomme, habillé plus ou moins artistiquement.

©Axel Pivet - Berlin

©Axel Pivet - Berlin
©Axel Pivet - Berlin



©Axel Pivet - Berlin - Ampelmann
Les feux pour piéton à Berlin s'appellent les Ampelmännchen, à l'allure bien sympathique. A l'origine ils ont été dessinés pour la partie Est de Berlin mais après la réunification ils ont été adoptés également dans la partie Ouest, jusqu'à devenir une icône de Berlin que l'on peut trouver en porte-clé et autres souvenirs.

Gendarmenmarkt

©Axel Pivet - Berlin
Gendarmenmarkt est une grande place marquée aux deux extrémités par des églises d'architecture similaire (non, je n'ai pas mis deux fois la même photo !) et sur son flanc la vaste salle de concert. L'allure classique de la place impressionne sans écraser, surtout lorsque deux jeunes musiciennes jouent du Mozart au violon et violoncelle sur les marches de la Koncerthaus.
On se sent bien sur cette place et on comprend que cela puisse être un des lieux de vie nocturne de Berlin, non pour y faire la fête (d'autres quartiers sont plus désignés pour cela) mais pour y dîner et prendre un verre.

Globalement Berlin donne un sentiment de bien-être, de bien-vivre. La circulation en ce mois de juillet très chaud était limitée, il y avait peu de monde dans les rues. On n'y sent pas le stress d'une ville trépidante comme à Paris, les gens que l'on croisent sont respectueux de leur environnement : pas de bousculade, de marcheurs tête basse ou le nez dans leur téléphone sans se préoccuper des autres.
Berlin est une ville où l'on se sent vraiment bien.


©Axel Pivet - Berlin


©Axel Pivet - Berlin
©Axel Pivet - Berlin