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©Axel Pivet - aquarelle in situ sur une plage |
Qui veut faire du croquis sur modèle vivant peut s'inscrire à un cours académique ou se rendre sur une plage en été. Finalement, le résultat est aussi efficace, toutes les positions sont proposées à l'oeil et la légèreté des tenues permet à ceux qui en ont les compétences de tirer profit des mouvements du corps.
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©Axel Pivet - aquarelle in situ sur une plage |
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©Axel Pivet - aquarelle in situ sur une plage |
On peut aussi avoir un oeil plus léger, moins esquissé, en peignant directement la scène. Abrogeant les détails pour privilégier une impression, l'aquarelle est bien adaptée à cette pratique. Et finalement le constat se fait que l'été, les couleurs des maillots se résument à des dominantes majoritaires, a fortiori lorsque le regard porte loin.
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©Axel Pivet - aquarelle in situ sur une plage |
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©Axel Pivet - aquarelle in situ sur une plage |
Ressort de ces pages de carnet l'indolence d'une plage l'été, comme l'impression du temps qui se fige sous le soleil, du regard qui se perd, un peu vague, hypnotisé par la respiration de la mer. Le corps qui cherche à se ressourcer des fatigues de l'année s'offre, un peu abruti par la chaleur, à la caresse de l'air iodé.
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©Axel Pivet - aquarelle in situ sur une plage |
Trainer sur une plage, sauf pour les enfants qui savent en profiter pleinement, est souvent raillé comme une activité sans intérêt. Mais n'est-ce justement pas là son intérêt que de ne pas en avoir, quand chaque jour ordinaire doit avoir une signification, un objectif à remplir ? On peut trainer sur une plage uniquement pour remplir ses yeux du paysage, laisser la rétine se faire impressionner par ce qu'elle voit, l'esprit vagabonder sans but.
Feuilleter les pages du carnet d'été aide, pendant l'hiver, à se projeter dans cette indolence, à revivre ces vues, à respirer la mer...
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©Axel Pivet - aquarelle in situ sur une plage |
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