mercredi 15 juillet 2015

Carnet d'un pèlerin - 1

Pèlerinage des pères de famille, Vézelay 2015 - Jour 1 sur 4.
Trajet de Paris jusqu'à St Léger, point de départ de notre marche.


Comment raconter simplement des moments tout à la fois aussi éprouvants physiquement que forts émotionnellement ? Pour ma quatrième participation au Pèlerinage des pères de famille, après avoir fait des photos, enregistré des sons et pris des vidéos, je suis parti avec un simple carnet de croquis pour chercher à raconter en aquarelles quelques moments parmi d’autres de cette marche qui entraine cette année 41 pères de famille rejoindre 1 500 autres en même temps que tous ceux qui cheminent vers d’autres sanctuaires partout en France pendant ces mêmes trois jours.


Croquis faits à la volée, souvent tremblants du fait de la fatigue ou de l’inconfort de la position, qui illustrent autant qu’ils racontent car ne maîtrisant pas la technique du portrait je n’ai pu les peupler que de silhouettes.
Pas de pèlerins en marche non plus car tous ces croquis sont faits sur le vif et si dessiner dans un autocar qui roule et qui secoue est déjà complexe, le faire en marchant n’a pas d’intérêt.


Un pèlerinage qui n’entraine que des hommes, pères ou en attente de l’être, pour se déconnecter totalement pendant trois jours afin de méditer et d’échanger sur la paternité.

Quitter femme et enfants pendant trois jours pour pendant trois jours ne parler que de nos femmes et de nos enfants...


Départ le jeudi en fin d’après-midi pour un trajet en car qui nous mène à Saint Léger Vauban, petit village non loin de l’abbaye de la Pierre qui Vire et qui célèbre le souvenir de celui qui y est né et dont il a pris le nom.


Quelques heures de route partagées entre prendre des forces avant de se lancer sur les routes, temps de prière et de chants, présentation historique consacrée cette année à la folle histoire des reliques de Marie-Madeleine à Vézelay qu’il me revient de raconter au micro.



La nuit tombe sur la route qui s’allonge sous la lune rougissante avant de nous saisir pour à l’aveugle installer notre premier campement dans le jardin d’une vaste propriété. La lune, pleine cette nuit-là, va s’inviter dans ma tente en rendant le sommeil bien aléatoire…


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