Avoir un carnet dans son cartable pour marcher en plein Paris pour être à l'affût d'une occasion de croquer. Debout en faisant la queue ou plus fréquemment assis derrière les vitres d'un bistrot, en déjeunant, toutes les occasions sont bonnes pour laisser la plume et le pinceau capter l'ambiance d'un point de vue.
Parfois assis sur mon scooter stationné juste là où il faut, comme ici pour capter la perspective sur le Sacré Coeur.
Paris et ses bistrots, sas salons de thé, autant de lieux qui appellent au calme, idéal pour un bon dessin. Il y a toujours quelque chose à voir, même un simple détail qui parait insignifiant.
Quand la vue manque de charme, bouchée par un camion tagué inesthétique, il faut faire avec, se l'approprier pour en tirer un fragment de vie parisienne.
Même au bureau une petite pause donne l'occasion de rendre une vue qui à force d'être familière mérite d'être croquée.
Que dire de l'ambiance d'un bar presque abandonné, où le serveur vous laisse tranquille sans vous imposer de consommer davantage. De lourdes tentures apportent un sentiment cosy propice au calme.
Sans les policiers qui stationnaient devant et qui ont attiré mon regard, je n'aurais pas remarqué, derrière une porte quelconque, ce jardin pourtant ouvert au public. C'est le plaisir de Paris qui laisse entre apercevoir des délices derrières des murs, des portes qu'il faut savoir franchir pour en profiter.
Avec leurs tours et détours, les rues de Paris et de ses proches banlieues jouent sur des perspectives toujours plaisantes, telles des rampes de lancement qui guident le regard au loin.
Jour de pluie, il faut trouver refuge au chaud. La perche du métro de style Guimard ressort du reste de l'environnement comme si tout était terne sauf ce point.
Enfin se poser dans un jardin et regarder couler la Seine, profiter des perspectives sous les arches des ponts, comme une invitation au voyage.
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