samedi 17 septembre 2016

Week-end en Belgique


L'occasion m'avait déjà été donnée de passer par Bruxelles mais pas encore de la visiter. J'aime ce plaisir de déambuler en découvrant tout, de pouvoir être saisi par la beauté d'une place quand on arrive au détour d'une rue, quand subitement le champ de vision s'élargit pour offrir une vue incroyable.

"Et nous voici sur la Grand Place, sur le kiosque on joue Mozart..." chantait Brel, même si c'était du jazz plutôt que du Mozart sur le kiosque on y jouait, devant un parterre de public assis sur des chaises tandis qu'un second kiosque attendait d'accueillir public et groupe suivant.

Le bâtiment de la Mairie nous surplombe, il faut se tordre le cou pour en apprécier la perspective grimpante, qu'un croquis rend comme écrasé.


Plus loin dans une petite rue, niché sur une placette à l'angle de deux immeubles, le Manneken Pis nous regarde de son air placide, toujours heureux de se soulager à jet continu mais aujourd'hui habillé en pompier du Hainault. Une lecture sur la grille nous apprend que son premier costume daterait de la fin du XVIIème et le second costume lui fut offert par le roi de France Louis XV ! Le lendemain de notre visite, pour le 11 septembre, un costume de pompier de New-York était déjà annoncé.


Bruxelles n'est pas une grande ville en son coeur, mais elle s'étant dans sa périphérie par d'adorables quartiers pavillonnaires, aimablement agrémentés de verdure, de parcs, de rues qui leur donnent des airs presque anglais. Le piéton peut traverser sans crainte, l'automobiliste prendra le temps de le laisser passer, ce qui change radicalement des rues de Paris.


En quittant Bruxelles et à une heure de route en direction de la France, le parc de Pairi Daiza mérite de passer une bonne journée entière. A la fois jardin zoologique et parc du monde, le promeneur se trouve projeté dans desunivers lointains admirablement reconstitués : la Chine, l'Indonésie, l'Afrique, le Grand Nord, les profondeurs abyssales en compagnie du Capitaine Némo. La grande tour, vestige de l'abbaye qui se dressait ici, donne le sentiment d'être dans un décor d'Indiana Jones en Inde, ou peut-être dans les ruines où trône le Roi Louis du Livre de la Jungle.


Du côté de l'Asie, les temples et petites pagodes ponctuent le cheminement du promeneur, qui au bout d'un parcours comme un labyrinthe aux côtés de grues cendrées, de cigognes et d'oies, peut s'il a le courage de patienter en faisant la queue, avoir la chance d'apercevoir le couple de Pandas géants et son bébé né en juin dernier. Pour notre passage, la famille dormait dans une grotte, dans trois enclos distincts et nous en aurons surtout vu une énorme boule de poils ! L'émotion quoi qu'il en soit sait être au rendez-vous.


Déjà l'heure de repartir, un week-end est trop court pour tout voir ou tout apprécier, mais donne déjà l'envie d'y revenir, vers ce pays qui parait si paisible quand on arrive de France.





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