31.12.2015. Belle moisson de croquis
aujourd'hui à Banyuls sur Mer, dans les Pyrénées Orientales. Au bout d'une
route qui se perd ensuite dans les méandres des Pyrénées en direction de
l'Espagne, Banyuls se niche au creux d'une anse, blottie au pied des montagnes
des Albères parsemées de vignes.
Mer, vignes et montagne composent le
paysage en tout point qu'on le contemple.
Du cap Béar visible au nord jusqu'au
laboratoire Arago au sud, Banyuls déroule ses rues entre son vieux centre et
son port de plaisance.
Mélange de classicisme et de
modernité quand les barques catalanes rangent leur aile à proximité de yachts
rutilants de luxe.
Caves, caveaux et paillotes se
succèdent pour offrir au visiteur des produits du terroir, s'il ne préfère
s'user les pieds sur les galets de la plage et longer les rochers des digues à
la recherche de dorades en parade.
De-ci, delà, le sculpteur Maillol a
laissé quelques œuvres, surtout dénudées y compris au monument aux morts où il
ne reste plus au soldat que son casque.
Le regard quant à lui monte et
descend au rythme des vagues qui depuis la mer l'entraînent à s'élever vers la
montagne.
Extrémité des Pyrénées, le massif des
Albères n'est plus très haut ce qui le rend accessible aussi bien à la vue qu'à
la promenade, de la tour Madeloc, ancienne tour génoise, à la chapelle de
Notre-Dame de la Salette qui domine le site de son air d'église grecque.
Caractéristique de Banyuls, la
corniche en surplomb de la falaise avec ses hautes arcades qui prennent appui
sur la roche, et qui permet au visiteur d'arriver en contournant la ville
depuis la mer en un spectacle à couper le souffle.
Moins courue que sa voisine
Collioure, sans doute car trop éloignée, Banyuls conserve un charme
méditerranéen préservé de la sur-fréquentation, un je-ne-sais-quoi paisible qui
incite à se poser tranquillement et à jouir du paysage.
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