Au parc Monceau. Comment ne pas se promener dans ces allées sans penser à nos illustres prédécesseurs qui y ont circulé ?
Cette "plaine Monceau" transformée dès le 18ème siècle en "folie" agrémentée de curiosités diverses, comme ce bassin à colonnade selon le mode antique des bassins destinés aux joutes nautiques, pyramides et pont.
Penser à Chateaubriand qui s'y est promené en curieux, dans une configuration plus vaste toutefois ; à Napoléon III qui en a inauguré la forme actuelle ; à Proust dont on dit que s'il revenait aujourd'hui il retrouverait sans peine son chemin dans ces allées.
Goûter aux douceurs du soleil en plein Paris, à la fraicheur des ombrages où l'on croise quelque buste de grand auteur.
Tous ces parcs sont comme des poumons dans une ville surchauffée, une fenêtre sur la campagne originelle dont ces parcs sont issus. C'est la ville qui a poussé tout autour et non la campagne qu'on y a fait venir.
C'est un souvenir d'Histoire qui s'offre à nos regards, en témoignent ces arbres remarquables datant presque de l'aménagement du parc, ces hôtels bâtis tout autour par et pour des banquiers du temps d'Haussmann.
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