©Axel Pivet |
En Bretagne, les orages sont intenses, brutaux. Le ciel s'assombrit et même en été une ambiance froide vous saisit.
Mais au sortir de la crise, le ciel restant lourd et d'ardoise, le soleil se fraie un passage et joue comme un projecteur sur le blanc des maisons. Ce contraste des couleurs est enchanteur, éblouissant, promesse d'un autre jour au sein d'une même journée.
Dans l'aquarelle tout repose sur la lumière et sur les contrastes, bien plus que dans d'autres formes de peintures et ce en raison de la transparence des pigments. Un tel sujet convient donc particulièrement tout en étant un défi. Il faut trouver le juste équilibre des teintes, ce que la photo va très mal rendre, et bien marquer les contrastes, sans retenir le geste.
Pour le ciel, la difficulté est d'obtenir un rendu assez sombre et fluide, alors même que les pigments sont transparents. J'ai beau utiliser de la qualité extra-fine, donc avec des pigments plus intenses, le blanc du papier ressort quand même. Je vais donc tenter un glacis pour assombrir le lavis initial, mais quelques gouttes sont venues perturber le rendu, faute pour moi d'avoir correctement à nouveau mouillé le papier. Peu importe, quelques nuages viendront masquer ces auréoles !
Ce travail est destiné à faire un marque page ; ses dimensions sont donc très verticales. Le rendu photo n'est pas assez fidèle à l'original malheureusement.
©Axel Pivet |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire