vendredi 19 août 2016

Le tour de l'île de Groix par la mer


Un jour sans vent que caresse un soleil d’été prometteur. Si ce n’est idéal pour tenter des records à la voile, rien de tel pour une sortie paisible qui allie plaisir et découverte.
Cap sur l’île de Groix au large de Lorient. Quand on dit au large, il faut entendre plus précisément en face car la distance n’est pas de 5 mille nautiques. Bien assez pour des enfants qui rêvent d’aventure ou des plus grands qui ont envie de voir des eaux turquoises.


Idéal encore quand la mer presque d’huile laisse pour une fois le dessinateur croquer à la volée tout ce qui passe à portée de crayon, sans les sursauts qui rendent le dessin hasardeux. Il faut faire vite car même à petite vitesse les angles s’ouvrent vite, les perspectives se déforment.




Aux Sables Blancs, le mouillage prend des allures antillaises que la température de l’eau vient vite dissiper ! Cette plage a la double particularité d’être convexe et mobile. Quand on regarde une carte marine, la plage est plus à l’est qu’elle ne l’est aujourd’hui. Mais elle reste un point d’attraction pour pique-niquer, les plus courageux se baigner.


Les côtes de Groix jouent sans cesse avec le regard, tantôt plane comme à la Pointe des Chats, tantôt abrupte comme au Trou de l’Enfer, tantôt déchirée comme à Pen Men. Des couleurs du plus beau vert jusqu’au brun sombre des roches, qu’égaie une touche terre de sienne des lichens.



Quand paraissent les roches sombres et hérissées de la Pointe de Pen Men, là-bas sous le sémaphore de Beg Melen dont on entend si souvent les veilleurs à la radio VHF (canal 16 : « la station qui appelle Beg Melen, vous êtes fort et clair, bonne journée ! »), le tour est bouclé et la route peut s’orienter vers le retour.
Comme tous les autres nous prenons le cap sur les passes de Port Louis, comme tous les autres qu’en dessinant je verrai essentiellement de dos.


L’entrée de la rade se dessine, surplombée de ses deux immenses silos qui se détachent clairs sur le paysage. A l’ouest la grande passe, que prennent tous les navires de fort tonnage ; à l’est la petite passe que préfèrent les plaisanciers ; entre les deux l’îlot Saint Michel où les fusiliers marins vont s’entrainer. Au fond le port de plaisance de Lorient centre, point de départ et de retour.






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