Il y a deux ans c'était sous la floraison de Pâques que nous étions allés visiter le jardin et la maison de Claude Monet, dans un jardin encore dépouillé aux arbres parfois nus (à voir ici : http://axelpivet.blogspot.fr/2015/04/visite-giverny-chez-claude-monet.html ).
Cette année, c'est en ce jour de Pentecôte que nous retournons chez Claude Monet, sous un soleil généreux que quelques nuages viennent adoucir.
Spectacle radicalement différent, le jardin croule sous une profusion de fleurs de toutes sortes, explosion de couleurs et de parfums, l'oeil ne sait où se poser en particulier tant il y en a à voir.
Spectacle radicalement différent, le jardin croule sous une profusion de fleurs de toutes sortes, explosion de couleurs et de parfums, l'oeil ne sait où se poser en particulier tant il y en a à voir.
Il faut bien de la patience pour entrer car en ce week-end prolongé, la foule est dense qui cherche à voir ce bijou floral. Mais c'est une file d'attente ombragée qui passe sans s'en rendre compte.
Quand on sort du jardin pour emprunter le passage souterrain, on ressort dans un nouvel univers, en parcourant un cheminement au milieu des bambous qui permet d'arriver dans un écrin de verdure autour de l'étang des Nymphéas.
Il faut bien admettre que l'effet de foule se fait plus pesant, le cheminement se transforme en procession lente pour attendre, à pas comptés, le moment d'atteindre enfin le bord de l'étang et attendre encore pour avoir une place en première ligne. Le croquis se doit d'être rapide car la presse se fait sentir de ceux qui attendent en arrière.
C'est l'occasion de changer de point de vue, de profiter d'une autre lumière. Harmonie des verts qui se déclinent sur toutes les variations de la palette, reflets paisibles jusqu'à ce que deux touristes hystériques et mal élevées décident de jouer aux nymphes disgracieuses en descendant dans l'eau de l'étang ! Hélas les récriminations des visiteurs tout autour n'ont eu aucun effet sur ces deux écervelées. Le pire est qu'elles ont dû se croire irrésistibles...
Passé le moment de cette rencontre douloureuse avec la bêtise, il y a dans le jardin, le long de la clôture qui sépare de la route, un espace reculé avec un banc de pierre, en retrait de l'année. Autant les rares bancs sont pris d'assaut, autant celui-ci est souvent vide ; est-ce la pierre dont il est fait qui rebute le visiteur, ou est-il à ce point dissimulé en arrière de là où se porte le regard ?
Emplacement idéal pour se poser et profiter de la vue vers la maison au travers de la multitude de plans fleuris. La Fondation Claude Monet en entretenant le jardin assure un travail vraiment merveilleux, dans la droite file de l'oeuvre du Maître qui aimait follement son jardin dont il était si fier, et à juste raison.
Rien de tel ensuite que d'aller faire un tour dans le village de Giverny. On y croise diverses galeries de peintres plus ou moins inspirés qui rappellent que Giverny, bien avant que Monet n'y achète sa maison, attirait déjà des peintres venus de partout.
La vue depuis l'ancien hôtel Baudy est magnifique vers la vallée, dans un petit jardin au charme préservé autour d'un vieil atelier dans son jus d'époque.
Profiter enfin d'un veste terrain dédié selon le panneau "aux loisirs des habitants de Giverny", espace d'herbe où s'allonger au soleil de la fin de journée pour s'y reposer un instant, au coeur du village aux maisons souvent typiques.
Quel plaisir de revenir à Giverny. Contrairement à un musée qui présente toujours les mêmes collections, le jardin de Claude Monet offre des facettes toujours nouvelles en fonction de la saison comme de la lumière entre le matin et le soir. Quel plaisir de pouvoir y peindre, car après tout ce jardin a été créé pour le plaisir des yeux et pour pouvoir être peint...
Plus d'informations pour visiter Giverny sur le site de la Fondation Claude Monet : http://fondation-monet.com
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