Port Royal des Champs.
Que reste-t-il de cette abbaye qui par ses lumières a attiré tant de monde, célèbres ou plus anonymes, jusqu'à ce que Louis XIV ne prenne quelque ombrage et n'en décide la destruction pure et simple ?
Un vaste lieu d'où émergent quelques ruines, la base de murs si épais pour une superficie qui parait a contrario si étroite, quelques arbres rappelant le verger.
Des pierres mélancoliques qui se racontent encore leur glorieux passé, elles qui ont vu Racine ou Pascal passer devant elles.
Un pigeonnier qui aime se dissimuler derrière des arbres ; un bassin qui rappelle le Grand canal de Versailles, en forme de croix, abbaye oblige.
Toujours débonnaires, un âne et une chèvre paissent tranquillement, se laissant approcher des visiteurs qu'ils regardent blasés.
Un pigeonnier qui aime se dissimuler derrière des arbres ; un bassin qui rappelle le Grand canal de Versailles, en forme de croix, abbaye oblige.
Toujours débonnaires, un âne et une chèvre paissent tranquillement, se laissant approcher des visiteurs qu'ils regardent blasés.
L'oratoire construit au XIXè siècle semble une construction édifiée vers le ciel comme pour demander pardon de quelque pêché mortel.
La vallée est si encaissée, si loin de tout, qu'aucun bruit parasite n'y pénètre. C'est l'attrait de Port-Royal des Champs aujourd'hui.
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