mercredi 2 mars 2016

Week-end à Vienne - jour 1


Se lever à 5 h 00, partir dans l'aube parisienne vers les lueurs toujours magiques d'un aéroport au petit jour, juste le temps d'avaler un café pour se présenter à l'embarquement.
Hier encore au bureau, ce matin à Roissy et dans deux heures en Autriche : une autre forme de magie...


L'avion est là qui nous attend sur le tarmac éloigné du terminal, rempli avec des sièges si serrés que mes genoux me chatouilleraient presque le menton ; petit en-cas en vol car en voyage on se nourrit quand on nous le propose, pas quand on en a envie.




A l'arrivée à Vienne, relier le centre ville en profitant de la navette ferroviaire qui traverse en flèche une banlieue industrielle à faire peur avant de glisser en souterrain. Une connexion avec le métro et nous voici au pied de l'Hotel de France, noble établissement datant de 1873 (cent ans avant ma naissance !). Ce n'est pas une chambre, c'est une suite ! C'est toujours une joie enfantine quand on voyage de découvrir son logis.



Déjeuner pour se confronter tout de suite à la culture culinaire autrichienne : des plats dont il n'est pas possible de retenir le nom sauf à le noter au carnet de croquis mais qui nous changent tout de suite. Sans oublier l'Apfelstrudel en dessert...


Arpenter les rues de Vienne le nez en l'air, au gré des découvertes des rues, franchir un porche pour remonter un passage qui en rappelle d'autres à Paris, s'émerveiller d'une chapelle au détour d'une rue incluse dans l'angle d'un immeuble, ouverte sur la rue mais qu'une vitre protège quand même.
S'éblouir devant l'architecture laissée par les souverains successifs, Marie-Thérèse, Joseph II, François-Joseph.


Se laisser happer par la perspective qui semble sans fin de la StephanDom, qu'en français nous traduisons par St Etienne (ce qui aide à comprendre pourquoi les habitants de cette ville s'appellent les Stéphanois).


Puis avoir le courage de faire la queue dans le froid de l'hiver pour avoir le plaisir gourmand d'entrer au Café Central, accueilli par le poète Peter Altenberg qui à force de fréquenter l'établissement en avait fait son adresse postale officielle, et qui maintenant trône en version mannequin à la table de l'entrée, mais aussi par Frantz et Sissi dont les portraits en pied trônent dans leur majestueuse jeunesse au fond de la salle, au-delà de tous ces pylônes et voutes magnifiques.



Se laisser emporter par le charme de l'Innere Stadt en pensant à tous ces grands personnages illustres de l'Histoire qui y ont vécu : Beethoven, Mozart, Freud, Strauss et tant d'autres !
C'est une ville historique qui se laisse visiter volontiers, d'un peu de marche à pied sans avoir besoin de reprendre les transports pour se rendre d'un site à un autre. Un ville d'Histoire comme je les aime.


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