Quand l'envie de quitter Paris se fait pressant, le besoin de prendre l'air et de voir au loin nous chatouille, nous prenons la route de la Normandie pour y trouver un petit port jamais bien loin en réalité et toujours accueillant.
Cette fois nos pas nous ont menés jusque Fécamp (Seine Maritime), par un week-end bien humide où quelques éclaircies se sont disputé avec les nuages bas pour nous préserver quelques minutes de répit.
Les impressionnantes falaises qui nous entourent donnent le sentiment d'un lieu découpé à la serpe dans la masse rocheuse de la côte d'albâtre, mais se font sentir tout petit.
Depuis la salle à manger de l'Hôtel Vent d'Ouest, la vue donne au loin sur la chapelle Notre-Dame qui d'en bas semble la partie émergente d'une vaste abbaye. Petite chapelle toutefois dédiée aux marins disparus en mer, lieu émouvant s'il en est tant certains naufrages sont récents, d'autres ont emporté tant de marins d'un coup de lame...
A quelques distance, un détour immanquable vers Etretat pour profiter de ses falaises tant qu'elles résistent encore à l'érosion : au rythme où notre littoral est grappillé par les tempêtes, combien de temps pourront-nous en profiter ?
Fécamp c'est un port toujours vivant comme en témoignent ces chalutiers partis un dimanche malgré une mer agitée, une histoire tournée vers le grand large. Le "Shamrock" du "Crabe-Tambour" n'est plus là mais ses héritiers tiennent la barre.
Fécamp c'est aussi le pays de la Bénédictine, dont le Palais se visite, cadre incroyable faisant revivre la grandeur de l'abbaye aujourd'hui disparue dans un décor sorti d'un conte de fée, où la liqueur se fabrique encore là sous nos yeux.
Magnifique pays qui donne envie d'y retourner, accueillant comme sait l'être la Normandie même les jours humides qui en font le charme.
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