lundi 15 octobre 2018

New York, s'émerveiller en promenade


On parle de New York comme d’un grosse pomme, dont je n’ai vu ni la forme ni les pépins, et d’une ville qui ne dort jamais. Si j’en crois les bruits de la circulation qui ont tenu compagnie aux insomnies du décalage horaire cette réputation n’est pas usurpée.
A New York il faut tenir le bruit comme les lumières. Les sirènes déchirent l’air et si elles ne suffisent pas, la trompe rugissante des camions de pompiers ajoutent à l’ambiance.



La lumière s’y déverse dans une débauche d’excès, une accumulation presque écoeurante quand on songe à toute l’énergie qu’il faut pour assurer ces éclairages permanents.
Choc des cultures pour des européens habitués à vivre dans le culte de l’économie d’énergie.




Mais tout est choc à New York et je ne suis même pas sûr que les vrais new-yorkais s’en remettent vraiment eux-mêmes.
La France impose le principe de protection du consommateur, les prix doivent être affichés toutes taxes comprises et inclure le prix du service ; foin de ces embarras, les prix à New York sont hors taxes et le pourboire est une règle pour laquelle tout est fait pour culpabiliser le consommateur. Le plus direct consiste à lier le taux du pourboire à la satisfaction du client sur le service, afin de jouer sur la culpabilité sans aucun souci du décalage colossal que cela représente quant au montant.



Il faut séjourner plus longtemps pour avoir le temps de trouver des adresses où se restaurer convenablement. Les guides vous fournissent bien des adresses mais en général elles sont à l’opposé de là où vous êtes à l’heure d’un repas. Il y a de tout pour se nourrir mais pour bien se nourrir c’est un autre sujet.
En revanche inutile de s’angoisser pour l’heure, du moment que le cuisinier est là le service est possible, parfois loin dans la nuit. L’idée du repas à heure fixe est bien française, loin d’être une préoccupation new-yorkaise.



Finalement j’ai adoré New York, comme un parisien peut aimer une autre grande ville, un peu en la comparant à ce qu’il connait dans une sorte de prétention intellectuelle de celui qui croit son environnement le plus extraordinaire qui soit.
Quoi qu’on en dise, quoi qu’on veuille, New York sera toujours cette ville aussi unique qu’extraordinaire dont les habitants n’ont peut-être pas conscience au quotidien à l’instar des parisiens.















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