Silhouettes.
Silhouettes qu'on devine, silhouettes qu'on dessine.
Quand le crayon de l'esquisse cède le pas à l'improvisation de la pochade. Quand l'eau et les pigments tournoient dans une danse dont seuls ils connaissent les codes.
Silhouettes qu'on devine, formes incertaines qui évoquent plus qu'elles ne parlent. Silhouettes qu'on dessine, idée jetée sur le papier que l'oeil traduira presque sans erreur.
Silhouettes surgies, pas toujours assagies, jeux de lumière et de couleurs, magie de l'aquarelle.
Silhouettes devinées, pas toujours interprétées, qui d'un bref coup de pinceau prennent vie hors de la palette.
Silhouettes furtives, pas toujours très vives, qu'on se prend à suivre au détour des pages d'un carnet, sans histoire, sans récit, sans visage, sans écrit.
Silhouettes éphémères, aériennes comme une atmosphère, qui entrainent l'oeil et la main à capter un jour sur le motif une allure, un mouvement.
Silhouettes imprécises, pas toujours incisives, qui suffisent en elles-mêmes pour combler le regard, d'un seul coup d'oeil évoquer tout un monde, en liberté assumer sa légèreté.
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