mardi 21 février 2017

Vol Paris - Nice et retour

Tarmac de Roissy CDG - Airbus AirFrance ©Axel Pivet

Un petit matin blême à Roissy aéroport Charles de Gaulle, il est à peine 6 heures et pourtant déjà une foule se presse, se croise, s'affaire. Le passage des portiques de sécurité nécessite de patienter le long d'une file impressionnante qu'absorbent pourtant plusieurs points de passage bien rôdés. Reste à trouver sa porte d'embarquement et là enfin respirer. Je suis à l'heure.

Roissy, la vue depuis le Terminal 2F ©Axel Pivet

Un coup d'oeil dehors et je vois l'Airbus au bout de son satellite, que l'on prépare pour le décollage. Destination Nice aujourd'hui, puis de là louer une voiture pour me rendre à Fréjus plaider devant le Tribunal de commerce.
Une journée en voyage, autant en profiter pour laisser la plume et le pinceau dévorer un nouveau carnet Moleskine, format A5.

©Axel Pivet

A bord d'Airbus A318 AirFrance ©Axel Pivet

Quand on s'installe à bord, nous avons le privilège de pouvoir encore jeter un oeil presque indiscret dans le cockpit, tant que la porte sécurisée n'est pas refermée. Lieu magique, espace mystérieux empli de gestes comptés.

Avec un peu de retard, mais après tout à cette heure matinale on se bouscule pour accéder aux pistes, nous partons enfin, cap au sud est. Depuis le siège 8 F, tout à la droite de l'appareil au-dessus du moteur, je vois la lune qui perce les nuages tandis que le fuselage du moteur s'éclaire des reflets du soleil de l'autre côté. Instant magique où le jour et la nuit viennent s'embrasser.

En vol depuis Airbus A 318 AirFrance ©Axel Pivet

Il est temps de se réveiller, de se préparer à affronter la journée en profitant du café servi avec sourire par le personnel de bord. En voyage, la règle est simple : on ne mange pas quand on a faim mais quand on nous le propose. C'est valable pour tout, y compris le café !

A bord d'AirFrance vers Nice ©Axel Pivet

Le commandant de bord nous annonce qu'il a entamé la descente, l'appareil s'approche des nuages qui se matérialisent, deviennent presque palpables comme du coton que l'on tire du paquet. Un désordre échevelé qui reflète les lueurs d'un ciel parfaitement bleu.
Une masse douce dans laquelle l'Airbus plonge, assez peu secoué finalement. Une première couche laisse en apparaitre une seconde qu'il faut encore traverser puis soudain le sol apparait. Le soleil perce les nuages d'un coup de projecteur rectiligne, la mer brille d'un vent qui la blanchit, la côte est là bien dessinée.
Au sol le vent est fort, l'appareil lutte contre les éléments et s'impose pour toucher la piste. Comme souvent la retroussée fait vibrer l'avion au point de faire croire qu'il ne pourra pas s'arrêter, les bruits sont forts presque pénibles quand soudain la sensation du freinage disparait et l'avion tourne vers le taxiway aussi doucement que s'il venait de quitter son poste d'arrêt, comme si de rien n'était. Nous voici à Nice, la température nous le confirme.

Vue du hublot à bord d'AirFrance vers Nice ©Axel Pivet

Déjà il est l'heure de rentrer à Paris. La journée à Fréjus m'a permis de faire un peu de tourisme avant de plaider car après, le temps est serré pour rendre la voiture et passer par les formalités d'enregistrement à l'heure. Evidemment la station d'essence à proximité de l'aéroport est en travaux et pour qui ne connait pas la ville se lancer à la recherche d'une station quand chaque minute compte est une épreuve dont on se passe volontiers.
Enfin j'y suis, les contrôles sont passés, il me reste le temps pour prendre un verre ou croquer la vue sur le tarmac, vite fait mal installé dans un escalier en plein passage vers la zone des embarquements. Peu importe, j'arrive à capter un panorama avec les montagnes en arrière-plan et la mer devant. Je n'ai pas de perspective sur les montagnes enneigées que j'ai pu apercevoir en conduisant sur l'autoroute.

Aéroport de Nice Côte d'Azur ©Axel Pivet

Me revoici siège 8A cette fois, je verrai donc le même paysage au retour qu'à l'aller.
Comme toujours on attends le départ en regardant par le hublot la même scène dont seul le théâtre d'arrière-plan change.

Tarmac de Nice Côte d'Azur ©Axel Pivet

La nuit tombe vite et les lumières de la ville forment des sillons dorés au sol tandis que l'avion grimpe vers les nuages. Quand il passe la couche, la nuit semble avoir disparu et le jour au loin éclaire encore tout d'une lueur pâle qui chasse l'obscurité. Etrange sensation.


Vue du hublot d'un Airbus A320 ©Axel Pivet

Petit apéro du soir : "sucré ou salé ?" Et toujours avec sourire, comme si chaque passager était assis en première classe.

Passage du trolley à bord d'AirFrance ©Axel Pivet
A bord d'un Airbus A320 AirFrance ©Axel Pivet

Le retour se fait dans le calme, juste un petit enfant qui souffre de la pression dans ses oreilles et hurle sa douleur. Dehors le spectacle de la nuit est hypnotique quand quelques étoiles font leur apparition. La couche de nuages est toujours là mais bien sombre, je commence à avoir envie de dormir à mon tour.

Vue de nuit ©Axel Pivet

Mais de nouveau, à peine le pied posé à terre, c'est de nouveau l'effervescence de la zone d'arrivée, des flux de passagers qui vont, qui viennent surtout en cette période de vacances scolaires. Une vague qui vous entraine sans laisser le temps de respirer et me voici engouffré vers le parking, sur l'autoroute destination Paris, destination la maison.


Zone d'arrivée ©Axel Pivet

mardi 7 février 2017

Aéroport d'Orly, départ en vacances

Ma famille en attente de prise en charge Kids Solo - © Axel Pivet
Un aéroport en période de vacances scolaires est toujours une ruche, un lieu magique surtout pour ceux qui ne partent pas. Les autres sont soit fébriles à l'idée de voyager, soit blasés d'une activité qui leur est habituelle. Mais entre tous il est un point commun : attendre.

Vacances de février, mes filles prennent l'avion pour rejoindre leurs grands parents dans le sud, prises en charge par le service Kids Solo d'Air France. Guichet d'enregistrement dédié, la pochette avec les documents de voyage autour du cou, bagages pris en charge distinctement, tout se fait de façon fluide.
Reste à attendre l'heure du départ.

Orly Ouest, le grand hall et sa mappemonde gérante - © Axel Pivet
Déambuler dans le grand hall en restant toujours impressionné par l'immense mappemonde suspendue qui présente le mouvement de la Terre et de la Lune, la Terre étant représentée partiellement couverte de nuages.
Il y a dans ce hall tant d'images qui se bousculent qu'il en est synonyme à lui seul de voyage. On est loin des "dimanches à Orly" d'autrefois mais pourtant le parfum ambiant semble immuable.

Airbus sur le tarmac - © Axel Pivet
Si on ne peut plus se promener sur la grande terrasse depuis que des terroristes ont tiré sur un avion au décollage, on peut rêver derrière les baies vitrées donnant sur le tarmac. Aujourd'hui c'est en pleine nuit que le ballet des pistes se laisse deviner. Au loin les dérives des appareils sont éclairées qui permettent d'identifier qui Air France, qui Air Caraïbes, qui telle autre compagnie.

Folie des embrassades quand les hôtesses d'Air France arrivent pour prendre en charge les enfants qui partent maintenant vers Toulon, Périgueux, Perpignan. Chaque parent accompagne son ou ses bouts d'chou jusqu'à l'extrême limite des barrières automatiques, puis regarde un peu inquiet, un peu nostalgique déjà, cette petite troupe qui suit bravement le personnel d'escale, direction les contrôles de police. Chez les enfants il n'y a déjà plus un regard en arrière, les parents pourtant juste là sont déjà oubliés tandis que le voyage commence pour de vrai. Ah si, celui-ci semble novice du service, il se retourne une dernière fois pour apercevoir ses parents... 

Voyageurs fatigués - © Axel Pivet
Et démarre pour les parents une autre attente, celle du message d'Air France confirmant que le vol a bien décollé. S'installer dans un café de l'aéroport et patienter. Les enfants sont pris en charge tôt avant l'embarquement, les parents attendent, attendent. Tout autour d'ailleurs les voyageurs en font autant. Avachis littéralement sur les bancs du hall, certains presque dissimulés derrière leur trolley de bagages, les visages semblent marqués de fatigue, de lassitude. Rien d'autre pour s'occuper que de regarder ces allers et venues d'anonymes, de personnels, de militaires.

Militaire de l'opération "Sentinelle" pour Vigipirate renforcé - © Axel Pivet
Soudain un peu d'animation dans cette longue attente : un trolley chargé de bagages, mêmes de manteaux, a été laissé seul et sans surveillance. La patrouille de l'opération "Sentinelle" arrive sur les lieux, cherchant du regard celui ou celle qui ne devrait pas tarder à arriver. J'observe leur calme, alors que nous sommes à moins de 10 mètres. En plein "Vigipirate" renforcé, il n'y a pourtant aucune précipitation dans l'appréciation de la situation. On aurait pu imaginer l'évacuation du périmètre, l'appel aux policiers mais non. Arrive alors une mère de famille entourée de 4 enfants en bas âge qui retrouvent tout heureux leurs petits sacs tandis que les militaires sermonnent sans brutalité la fautive, sous les yeux étonnés des enfants. De toute évidence, à voir sa tête, elle n'avait absolument pas réalisé les conséquences de laisser ses bagages sans surveillance !

20 h 50 ; l'avion devait décoller à 20 h 30 et le panneau annonce son départ mais toujours pas de SMS. Je passe au comptoir d'Air France qui me confirme l'heure du décollage (20 h 44, soyons précis). Nous ne sommes pas sensés quitter l'aéroport sans avoir reçu de confirmation par un message mais le personnel d'escale se fait rassurant. Les vols du matin ont effectivement été annulés du fait de la tempête à destination, mais là si l'avion a décollé c'est qu'il pourra atterrir.
Alors nous rentrons, le coeur un peu lourd d'avoir quitté nos enfants. Le SMS n'arrivera pas, pas même celui confirmant l'atterrissage. La technique se fait parfois défaillante, mais nos enfants nous ont confirmé qu'elles étaient bien arrivées au terme d'un vol sans encombre. Comme à chaque fois qu'elles font ce vol, il y avait une célébrité à bord avec elles !
Leurs vacances peuvent commencer, notre attente de leur retour aussi...

dimanche 5 février 2017

Croquis de bistrot

©Axel Pivet

J'aime croquer discrètement pendant les pauses déjeuner en cherchant à capturer une galerie de portraits pris à la volée.

©Axel Pivet

Parfois, il n'y a à dessiner que sa propre assiette.

©Axel Pivet

Dans un restaurant proposant un baby-foot à ses clients

©Axel Pivet

After-work

©Axel Pivet

Pause pique nique dans l'espace des exposants durant le Salon des Entrepreneurs de Paris

©Axel Pivet

Galerie pendant un déjeuner. La presse est arrivée avec une caméra pour une interview à côté de moi.

©Axel Pivet

©Axel Pivet
©Axel Pivet

Au comptoir

©Axel Pivet

Un client emmitouflé pour tenir dehors, sur la terrasse, en pleine vague de froid

©Axel Pivet

Galerie de portraits dans un restaurant