mardi 31 janvier 2017

Voyage pour audiences dans le Nord

©Axel Pivet

Journée chargée en ce jeudi. Je dois me présenter à 10 h 00 devant le juge des référés à Dunkerque puis à 14 h 00 pour déposer un dossier à l'audience de Valenciennes.
Réveil aux aurores, un saut de scooter jusqu'à la Gare du Nord, TGV direct jusqu'à Dunkerque. A l'étape de Lille, comme à chaque fois que je prends ce train, j'ai un moment de solitude quand le wagon se vide intégralement de ses voyageurs. Le train continue bien ? Quelques voyageurs finissent par remonter et mettent fin à cette ridicule angoisse.

©Axel Pivet

10 h 00, arrivé trop tôt pour l'audience, j'ai le temps de croquer la grande salle récemment rénovée qui tranche avec les abords immédiats actuellement en chantier. Petit à petit les confrères de Dunkerque arrivent à l'audience, me saluent selon la tradition du Palais "Bonjour, Untel, Dunkerque" et moi de répondre "Pivet, Paris". Toujours ce même regard ennuyé qui signifie qu'il va falloir patienter, les confrères éloignés bénéficiant de la priorité pour présenter leur dossier. De plus, les avocats parisiens véhiculent la réputation d'être dédaigneux à l'égard de leurs confrères de régions alors chacun repart dans des conversations entre amis. Ca parle vacances, nouvelle voiture, problème avec tel magistrat. Régulièrement on entend la phrase traditionnel "dans ce dossier, tu fais quoi ?" qui permet aux avocats de s'entendre sur le rythme d'une affaire.

©Axel Pivet

En sortant de l'audience, j'ai le temps de déambuler dans Dunkerque pour croquer le beffroi de l'hôtel de Ville, aller voir le port, rester ébloui de se dire en bord de mer en pleine semaine. Ici un magnifique vapeur à roues dont un panneau nous apprend qu'il a participé à l'opération Dynamo pour évacuer les soldats bloqués dans la poche de Dunkerque en 1940.

©Axel Pivet

©Axel Pivet
©Axel Pivet


Puis à nouveau le train vers Lille, où je dois changer de gare mais sans avoir à courir car la distance entre Lille Europe et Lille Flandre reste modérée. Un simple trait qui donne envie de revenir dans cette belle ville, paisiblement, en week-end.

©Axel Pivet

©Axel Pivet

Un train régional (TER) vide ou presque, omnibus traversant des gares dont les noms m'étaient totalement inconnus ou que je n'aurais jamais localisés ici. Le charme du voyage.

J'avais prévenu le tribunal de mon retard, le train arrivant à Valenciennes après l'heure d'ouverture. Ignorant la distance que j'avais cru voir assez grande, je saute dans un taxi qui manifeste aussitôt sa mauvaise humeur : la course est trop courte pour lui et je me verrai appliquer le tarif minimum grâce à une habile multiplication par 2 du montant affiché au compteur. Je ne vais pas garder son numéro pour le retour tiens !

©Axel Pivet

J'entre dans une salle d'audience surpeuplée, les confrères tassés les uns contre les autres aux premiers rangs, les justiciables derrières. J'assiste une entreprise pour un litige de faible enjeu, je ne vais d'ordinaire jamais devant une telle juridiction qui traite tout à la fois des impayés locatifs, des découverts en banque, des impossibilités de rembourser des emprunts. Toute une misère du quotidien qui défile au cours de la première partie de l'audience dite "évocation", appel successif de tous les dossiers pour soit ordonner un renvoi à une prochaine audience, soit retenir pour plaider. J'assiste à cette scène improbable qui pourtant a été mon activité il y a longtemps, quand j'ai démarré dans la carrière.
©Axel Pivet
©Axel Pivet

En sortant du Palais, promenade à pieds puisque le policier d'audience m'explique que la gare finalement, à gauche en sortant puis première à droite, c'est assez proche.

©Axel Pivet

Encore un TGV qui va recueillir ses passagers en passant par Douai, Arras, tous fatigués de leur journée, la tête dans une sieste ou dans un smartphone, une petite foule qui se déversera bientôt sur les quais de la Gare du Nord, qui pour se ruer dans le métro, qui pour reprendre son 2 roues et enfin rentrer chez soi.

©Axel Pivet

©Axel Pivet

©Axel Pivet

lundi 23 janvier 2017

Dernière messe célébrée avant travaux à Saint Maurice de Bécon


Nous sommes dimanche matin. Dès lundi des échafaudages seront livrés, qui monteront à l'assaut de la voûte du choeur de l'église paroissiale Saint Maurice de Bécon à Courbevoie.
Trois mois de travaux pendant lesquels le choeur disparaitra totalement à la vue de l'assemblée, l'autel sera installé au pied des marches et sera bien moins visibles par ceux qui, arrivés trop tardivement, seront installés au fond de l'église.


Alors en ce dimanche, 3ème du temps ordinaire, il fallait profiter, jeter un oeil sur ce choeur auquel on avait fini par s'habituer pour lui dire au-revoir.
Profiter aussi du prêtre visible à l'ambon en hauteur car pendant trois mois la vision dégagée sera plus réduite.


Pour quel résultat ? Ce sera une surprise pour tous ceux qui ne sont pas membres de l'équipe de suivi des travaux ! Déjà à la fin de la messe l'autel, l'ambon et le pupitre de l'animateur des chants ont été descendus de l'estrade du choeur. Demain le rideau tombera derrière...
Sursum corda !

lundi 2 janvier 2017

Au musée de la Marine de Paris


Enfant j'habitais à proximité immédiate du Palais de Chaillot et je fréquentais le Musée de la Marine comme d'autres faisaient du shopping, très régulièrement.
La mer depuis tous temps est une passion et les bateaux m'ont toujours fasciné, y compris en tableaux et maquettes.
Les allées du Musée de la Marine étaient pour moi, Breton exilé à Paris, un lieu de rêve et de voyage, d'évasion sur des modèles réduits mais amplement suffisants pour assouvir la passion.
De grandes rénovations ont modifié l'aspect du musée, la reproduction de la passerelle d'un bateau a disparu mais le souffle de la mer, le vent de l'Histoire et la chaleur du patrimoine maritime de nos côtes sont toujours aussi vifs et vivants.


Célébrant le centenaire de la création de l'aéronautique navale, une salle consacrée à l'aviation de marine, autre passion d'enfance que mes yeux ne m'ont pas permis d'assouvir, mérite de s'y arrêter.

Elle jouxte la galerie des maquettes de la Marine de l'ère moderne, dont celle familière du Georges Leygues, frégate qui m'est contemporaine et en quelque sorte ma demie-soeur, mon père en ayant été l'ingénieur chargé de sa conception et construction.

Il reste peu de temps pour se rendre au Musée avant sa fermeture pour une longue période de rénovation, une "IPER" comme on dit dans la Marine (Indisponibilité Prolongée pour Entretiens et Réparations) qui va se poursuivre jusqu'en ... 2021 !


dimanche 1 janvier 2017

Voeux 2017


BONNE ANNEE 2017
! ! ! ! 

Pour marquer cette nouvelle année, deux croquis réalisés peu après minuit quand la piste de danse du réveillon subitement s'est emplie de convives bondissant, dansant et heureux tout simplement.

Que cette année vous apporte joie, bonheur, paix et prospérité !
Une année que l'on espère en dessins, en croquis et aquarelle.



Et pendant ce temps, le "making-of" de la carte de voeux du cabinet : esquisse de brouillon puis rendu final qu'il reste à photographier avant diffusion aux clients, fournisseurs, contacts et amis du cabinet du Croque-Maître!